Le figuier de mon père de Vartan Berberian
Anna Carrière – 358 pages
Prix public : 20 €
Portrait haut en couleur d’une communauté discrète, dure au mal, travailleuse, solidaire et chaleureuse, ces mémoires sont un hommage de l’auteur aux siens. A sa mère, tout d’abord, Mayrig, femme au grand cœur, petite silhouette tout de noir vêtue, animée d’une douceur et d’une énergie hors pair, qui a su lui inculquer le sens de l’effort et la valeur du travail. A son père, aussi, Hayrig, qui, ayant connu l’horreur des geôles turques, n’en a pas moins gardé sa joie de vivre et sa capacité d’émerveillement. Personnage biblique tout droit sorti d’un conte oriental, débordant de sagesse, ce père traverse le livre en posant sur sa famille un regard lucide et tendre, commentant les us et coutumes de cet étrange pays de cocagne : la France.
Véritable « roman d’apprentissage », ce récit suit aussi le parcours du jeune Vartan, remarqué par ses maîtres à l’école, et retrace ses initiatives extrascolaires pour gagner de l’argent et aider ses parents, les humiliations qu’il a pu subir à cause de ses origines ou de sa pauvreté, sa formation dans la marine, puis sa réussite comme inventeur… Une belle leçon d’optimisme et une mine d’informations sur une époque pas si lointaine.
« Véritable hymne à l’amour filial, cet ouvrage truculent, qui nous donne une belle leçon d’optimisme, est aussi le roman du jeune Vartan, devenu officier de marine puis inventeur. »
La République de Centre, 12 janvier 2006.
« Au travers de l’exemple d’une vie peu ordinaire, le reflet vivant et captivant de l’exil arménien, présenté au travers d’anecdotes, et de souvenirs tristes et tendres, sans oublier l’humour. »
Le Progrès, 11 février 2006
« Très belle balade dans le jardin de vie de Vartan Berbérian qui à quelque 80 ans se retourne sur son passé en rendant un hommage appuyé à ses parents. »
La Marseillaise, 29 janvier 2006.
L’AUTEUR?Issu de parents arméniens rescapés du génocide de 1915, Vartan Berberian est né en France, à Gardanne, il y a 80 ans. Il considère qu’il a trois patries : l’Arménie, la France et la Marine. Il vit à Paris.