Nous sommes le Djavakhk
Un peu d’histoire…
Tout comme le Karabagh, il s’ agit d’ une province historique arménienne bien réelle, rattachée à la République de Géorgie.
Elle reste peuplée aujourd’hui à plus de 90% d’ Arméniens.
Elle partage une frontière commune de 45 km au sud-est avec l’Arménie, et de 90 km au sud-ouest avec la Turquie.
Le Djavakhk est la seule province arménienne qui a été détachée de l’Empire ottoman et intégrée à l’Empire tsariste après la signature du traité d’Andrinople le 2 septembre 1829.
L’implantation de la population arménienne résulte de l’émigration des arméniens de Kars, Erzeroum ou Bayazid, fuyant le joug Ottoman. Le Djavakhk compte actuellement une population arménienne de plus de 200 000 personnes, qui conserve encore l’usage de l’arménien occidental.
Les trois villes principales sont : Akhaltskha,Akhalkalak et Ninotsminda.
Aujourd’hui…
Craignant sans doute l’émergence de menées séparatistes, les autorités géorgiennes multiplient les mesures de coercitions et encouragent le transfert de minorités turques Meskhètes, dans l’intention évidente d’y modifier la répartition ethnique de la région.
On comprend qu’à terme le Djavakhk comme cela fût le cas pour le Nakhitchévan, serait une province arménienne définitivement rayée de la carte.
La diaspora doit jouer son rôle comme elle l’a fait pour l’Artsakh, et soutenir dans les temps à venir, avec force et détermination les Arméniens du Djavakhk.
Le But de la campagne Tirelire est de récolter de l’argent qui sera utilisé dans le cadre du projet “centre de la jeunesse de “Ninotsminda”
Le projet d’un centre de jeunesse a pour principal objectif de freiner l’exode des jeunes en leur proposant des activités diversifiées. Le projet comprend l’acquisition d’un bâtiment par le Comité de secours, de le restaurer et de l’aménager. Le bâtiment qui se trouve sur sur un terrain boisé de 1,5 ha est situé sur l’avenue principale de la ville.
Le centre proposera les activités suivantes :
• Enseignement des langues: Arménien, géorgien, français, anglais
• Développement de l’informatique
• Création d’un cybercafé
• Développement de l’expression corporelle et artistique
• Valorisation de la culture locale et de l’Histoire du peuple arménien, qui n’est pas dispensée dans les écoles en Géorgie
Les Associations
Le Comité de secours pour le Djavakhk, crée en juin 2001, dont le siège est à Erevan, a des antennes à Akhalkalak et Akhaltskha en République de Géorgie ainsi que dans de nombreux pays où le HOM ( Croix bleue ) est implanté. Depuis sa création, il a contribué pour plus de 500 000$ dans la réalisation de projets au Djavakhk. Il collabore également avec des ONG locales et internationales.
L’Association France-Djavakhk :crée en février 2009, a pour principal objectif : “apporter une aide humanitaire auprès des populations arméniennes du Caucase.” Séduite par les programmes du Comité de secours, France-Djavakhk se veut un relais du comité, tout en y apportant ses propres réflexions, suggestions et propositions.
(France-Djavakhk, 9 rue de Madrid 94140 Alfortville).
Une Tirelire est à votre disposition à la Maison de la Culture Arménienne de Sevran Livry-Gargan et de la Seine-Saint-Denis