Au delà de l’espérance

Au delà de l’espérance par Jacques Parvanian (en deux volumes) En 1947, répondant à l’appel de Staline, près de 105 000 Arméniens de la diaspora décident de s’installer en Arménie soviétique. Très vite, le désenchantement des nouveaux immigrants est immense. Les conditions matérielles de vie sont déplorables et l’accueil des autochtones étrangement hostile. Avec les nouveaux arrivants baptisés du sobriquet assez méprisant de “petits frères” (ou arpar), les relations se dégradent rapidement.
Comble d’infortune, s’y ajoute la suspicion des autorités soviétiques. Des milliers de “diasporiques”, dont l’auteur des deux livres présentés ici, Jacques Parvanian, sont arrêtés, et déportés dans les goulags. Parvanian est un jeune immigré de Marseille. Élevé dans une famille de sensibilité communiste, il part s’installer en Arménie soviétique avec une joie et un bonheur sans mélange. La désillusion est cruelle pour le jeune expatrié quand, quelques années plus tard, il est arrêté par le KGB et interné dans un camp sibérien pendant plusieurs années. Jacques Parvanian, installé en région parisienne depuis le début des années 1970, décide alors de raconter ce qu’à été sa vie quotidienne en Arménie. Il noircit des milliers de pages. Le récit est sobre, dépouillé, presque humoriste. Et s’il choisit la forme romanesque, c’est sans doute pour éviter de grossir le trait, comme pour échapper au piège de la caricature, de la passion ou de la rancœur. Son roman, qui recouvre plus d’un quart de siècle, raconte une histoire poignante et authentique, la sienne. Émouvant, toujours passionnant, plein de rebondissements, il constitue un témoignage assez rare sur la vie de tous les jours en Arménie, sur l’organisation de la société, sur le milieu du travail, sur les relations humaines et sociales. Le regard de Parvanian est sans complaisance, sincère, et en définitive plutôt indulgent. Dans le premier volume intitulé “la foi”, l’auteur raconte les conditions de son départ, son installation dans la mère-patrie, ses premiers contacts avec la population autochtone. Sa fierté est sans mélange, son espoir intact. Du moins au début. Mais la désillusion vient bien vite. Comment tout cela se détraque-t-il ? C’est le thème central du second volume dont le titre “l’engrenage” exprime bien cette lente dégradation de la vie quotidienne. Une dégradation insensible, inexorable, annonciatrice de petites et grandes tragédies que Jacques Parvanian a relatées dans des manuscrits inédits qui mériteraient d’être publiés. En tout état de cause, ces deux premiers livres donnent envie de connaître la fin de l’histoire.
Volume 1 : la foi
Volume 2 : l’engrenage

 

  • Editeur : Edipol Kirk Publishing
  • Auteur : Jacques Parvanian
  • Date de parution : janvier 1987
  • Nombre de pages : 279

Disponible sur commande

15,00 

Au delà de l’espérance par Jacques Parvanian (en deux volumes) En 1947, répondant à l’appel de Staline, près de 105 000 Arméniens de la diaspora décident de s’installer en Arménie soviétique. Très vite, le désenchantement des nouveaux immigrants est immense. Les conditions matérielles de vie sont déplorables et l’accueil des autochtones étrangement hostile. Avec les nouveaux arrivants baptisés du sobriquet assez méprisant de “petits frères” (ou arpar), les relations se dégradent rapidement.
Comble d’infortune, s’y ajoute la suspicion des autorités soviétiques. Des milliers de “diasporiques”, dont l’auteur des deux livres présentés ici, Jacques Parvanian, sont arrêtés, et déportés dans les goulags. Parvanian est un jeune immigré de Marseille. Élevé dans une famille de sensibilité communiste, il part s’installer en Arménie soviétique avec une joie et un bonheur sans mélange. La désillusion est cruelle pour le jeune expatrié quand, quelques années plus tard, il est arrêté par le KGB et interné dans un camp sibérien pendant plusieurs années. Jacques Parvanian, installé en région parisienne depuis le début des années 1970, décide alors de raconter ce qu’à été sa vie quotidienne en Arménie. Il noircit des milliers de pages. Le récit est sobre, dépouillé, presque humoriste. Et s’il choisit la forme romanesque, c’est sans doute pour éviter de grossir le trait, comme pour échapper au piège de la caricature, de la passion ou de la rancœur. Son roman, qui recouvre plus d’un quart de siècle, raconte une histoire poignante et authentique, la sienne. Émouvant, toujours passionnant, plein de rebondissements, il constitue un témoignage assez rare sur la vie de tous les jours en Arménie, sur l’organisation de la société, sur le milieu du travail, sur les relations humaines et sociales. Le regard de Parvanian est sans complaisance, sincère, et en définitive plutôt indulgent. Dans le premier volume intitulé “la foi”, l’auteur raconte les conditions de son départ, son installation dans la mère-patrie, ses premiers contacts avec la population autochtone. Sa fierté est sans mélange, son espoir intact. Du moins au début. Mais la désillusion vient bien vite. Comment tout cela se détraque-t-il ? C’est le thème central du second volume dont le titre “l’engrenage” exprime bien cette lente dégradation de la vie quotidienne. Une dégradation insensible, inexorable, annonciatrice de petites et grandes tragédies que Jacques Parvanian a relatées dans des manuscrits inédits qui mériteraient d’être publiés. En tout état de cause, ces deux premiers livres donnent envie de connaître la fin de l’histoire.
Volume 1 : la foi
Volume 2 : l’engrenage

 

  • Editeur : Edipol Kirk Publishing
  • Auteur : Jacques Parvanian
  • Date de parution : janvier 1987
  • Nombre de pages : 279