Constantinople, 24 avril 1915 : l’arrestation et la déportation des intellectuels arméniens

Après une première publication en 1919 à Constantinople, c’est entre décembre 1946 et juin 1947 que ces Mémoires d’un témoin oculaire capital de l’extermination des Arméniens de l’Empire ottoman par le régime Jeune-Turc en 1915-1918 parurent sous le titre Les circonstances dans lesquelles apparut la nevrose du révérend père Komitasdans trente-quatre numéros successifs de l’hebdomadaire en langue arménienne Arevmoutq édité à Paris.

Comme ses quelques deux cents compagnons de sort arrêtés par surprise à leurs domiciles les 11-12/24-25 avril 1915 à Constantinople, dont la plupart furent tués dans les mois suivants isolément ou par petits groupes, Aram Antonian fut déporté, mais oublié d’abord dans un hôpital à cause d’une fracture providentielle de la jambe lors de son transfèrement à Ayash, il survécut ensuite en errant d’un endroit à l’autre, entre les camps de concentration de Ras-ul-Aïn et de Meskéné, puis dans la clandestinité à Alep, jusqu’à la fin de la guerre. Avec Le Golgotha Arménien de Monseigneur Grigoris Balakian appréhendé le même jour et expédié lui aussi le surlendemain à destination de Tchanghiri, ce témoignage bourré d’humour et d’anecdotes, constitue l’un des rares sur cet épisode. Avec cette différence que celui d’Antonian est centré sur les deux jours d’enfermement dans la prison centrale de Constantinople et les quelques jours de voyage en train puis à bord de chariots vers Tchanghiri, et qu’il complète par ses descriptions détaillées des personnages et des événements les Mémoires de Grigoris Balakian couvrant toute la durée de la guerre.

Publiciste, homme de lettres, acteur du milieu intellectuel arménien de Constantinople où il naquit en 1876, Aram Antonian est connu pour les Carnets de Naïm-bey, témoignages recueillis à la fin de la guerre à Alep auprès d’un haut fonctionnaire jeune-turc révélant l’intentionnalité des Jeunes-Turcs de l’extermination des Arméniens de l’Empire ottoman. Mort à Paris en 1952, il y fut à partir de 1928 le premier conservateur de la bibliothèque Nubar.

 

  • Editeur : Le Cercle d’Ecrits Caucasiens
  • Auteur : Aram Antonian
  • Date de parution : 2eme trimestre 2013
  • Format : 14,5 x 20,5 cm
  • Nombre de pages : 300

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18,00 

Après une première publication en 1919 à Constantinople, c’est entre décembre 1946 et juin 1947 que ces Mémoires d’un témoin oculaire capital de l’extermination des Arméniens de l’Empire ottoman par le régime Jeune-Turc en 1915-1918 parurent sous le titre Les circonstances dans lesquelles apparut la nevrose du révérend père Komitasdans trente-quatre numéros successifs de l’hebdomadaire en langue arménienne Arevmoutq édité à Paris.

Comme ses quelques deux cents compagnons de sort arrêtés par surprise à leurs domiciles les 11-12/24-25 avril 1915 à Constantinople, dont la plupart furent tués dans les mois suivants isolément ou par petits groupes, Aram Antonian fut déporté, mais oublié d’abord dans un hôpital à cause d’une fracture providentielle de la jambe lors de son transfèrement à Ayash, il survécut ensuite en errant d’un endroit à l’autre, entre les camps de concentration de Ras-ul-Aïn et de Meskéné, puis dans la clandestinité à Alep, jusqu’à la fin de la guerre. Avec Le Golgotha Arménien de Monseigneur Grigoris Balakian appréhendé le même jour et expédié lui aussi le surlendemain à destination de Tchanghiri, ce témoignage bourré d’humour et d’anecdotes, constitue l’un des rares sur cet épisode. Avec cette différence que celui d’Antonian est centré sur les deux jours d’enfermement dans la prison centrale de Constantinople et les quelques jours de voyage en train puis à bord de chariots vers Tchanghiri, et qu’il complète par ses descriptions détaillées des personnages et des événements les Mémoires de Grigoris Balakian couvrant toute la durée de la guerre.

Publiciste, homme de lettres, acteur du milieu intellectuel arménien de Constantinople où il naquit en 1876, Aram Antonian est connu pour les Carnets de Naïm-bey, témoignages recueillis à la fin de la guerre à Alep auprès d’un haut fonctionnaire jeune-turc révélant l’intentionnalité des Jeunes-Turcs de l’extermination des Arméniens de l’Empire ottoman. Mort à Paris en 1952, il y fut à partir de 1928 le premier conservateur de la bibliothèque Nubar.

 

  • Editeur : Le Cercle d’Ecrits Caucasiens
  • Auteur : Aram Antonian
  • Date de parution : 2eme trimestre 2013
  • Format : 14,5 x 20,5 cm
  • Nombre de pages : 300