La passion de la Cilicie, 1919-1922

L’accord Sykes-Picot de mai 1916 partageait entre Anglais, Français et Russes l’empire ottoman gouverné par les Jeunes-Turcs allié de l’Allemagne, Autriche-Hongrie et Bulgarie.  A l’armistice, ce partage eut lieu, mais les Russes en furent exclus, les bolchéviks au pouvoir ayant signé une paix séparée en mars 1918.

Entre autres régions, la Cilicie revint à la France qui y avait une longue tradition depuis le XII-ème siècle et bénéficiait de la sympathie et du soutien des Arméniens.  Mais dès la fin de la guerre, les vieilles rivalités franco-britanniques refirent surface.  Acharnés à vouloir rester les maîtres du jeu, les Anglais ne tardèrent pas à trahir leurs alliés d’hier, Français et Arabes, et à s’aboucher avec les vaincus turcs qu’ils s’étaient pourtant jurés de punir pour l’extermination des Arméniens.  Alors que depuis le début les Français avaient la maîtrise totale du terrain avec des troupes relativement réduites mais commandées par des officiers supérieurs patriotes et brillants comme le général d’Armée Julien DUFIEUX, le général ANDREA, le colonel ROMIEU, le colonel GRACY DE LA HAYRIE, le colonel BREMOND, la France, trahie aussi par certains des siens qui intriguaient avec les kémalistes, dut évacuer dans des conditions tragiques la Cilicie pour laquelle des milliers de soldats français et des volontaires arméniens de la Légion d’Orient avaient héroïquement versé leur sang.

C’est cette épopée de la reconquête de la Cilicie puis de son abandon que Paul du VEOU, capitaine dans la Légion d’Orient, relate avec la véracité d’un témoin oculaire et un rare talent d’historien.  En plus du patriotisme et d’une haute idée de la France, son témoignage célèbre aussi la fraternité d’armes franco-arménienne qui n’est pas un vain mot dans sa bouche.  Ce témoignage dense, régulièrement mis à contribution pour des thèses de doctorat, retrace aussi la genèse du mouvement kémaliste, héritier direct du régime jeune-turc, qui bénéficia des trahisons dont furent victimes Français, Arméniens et Grecs, et éclaire magistralement l’imbroglio et la violence dans lesquels le Proche-Orient se trouve encore aujourd’hui.  A un moment crucial pour l’Europe, il constitue une mise en garde pour tous ceux qui refusent le « Rapt de l’Europe » et qui veulent continuer à y vivre dans la paix et la liberté.

Paul de REMUZAT du VEOU descend d’une lignée dont les origines remontent à 1138.  Décédé en 1963, il était décoré de la Croix de Guerre, médaillé de la Résistance (il mit sur pied et dirigea le réseau «Henri-Paul» au sein du mouvement de résistance «Combat» animé par Henri FRENAY), chevalier de l’Ordre de Danebrog, chevalier de l’Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, chevalier de la Couronne de Roumanie et médaillé de la campagne Syrie-Cilicie.

 

  • Editeur : Le Cercle d’Ecrits Caucasiens
  • Auteur : Paul Du Véou
  • Date de parution : décembre 2010
  • Format : 16,5 x 22,5 cm
  • Nombre de pages : 417

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29,50 

L’accord Sykes-Picot de mai 1916 partageait entre Anglais, Français et Russes l’empire ottoman gouverné par les Jeunes-Turcs allié de l’Allemagne, Autriche-Hongrie et Bulgarie.  A l’armistice, ce partage eut lieu, mais les Russes en furent exclus, les bolchéviks au pouvoir ayant signé une paix séparée en mars 1918.

Entre autres régions, la Cilicie revint à la France qui y avait une longue tradition depuis le XII-ème siècle et bénéficiait de la sympathie et du soutien des Arméniens.  Mais dès la fin de la guerre, les vieilles rivalités franco-britanniques refirent surface.  Acharnés à vouloir rester les maîtres du jeu, les Anglais ne tardèrent pas à trahir leurs alliés d’hier, Français et Arabes, et à s’aboucher avec les vaincus turcs qu’ils s’étaient pourtant jurés de punir pour l’extermination des Arméniens.  Alors que depuis le début les Français avaient la maîtrise totale du terrain avec des troupes relativement réduites mais commandées par des officiers supérieurs patriotes et brillants comme le général d’Armée Julien DUFIEUX, le général ANDREA, le colonel ROMIEU, le colonel GRACY DE LA HAYRIE, le colonel BREMOND, la France, trahie aussi par certains des siens qui intriguaient avec les kémalistes, dut évacuer dans des conditions tragiques la Cilicie pour laquelle des milliers de soldats français et des volontaires arméniens de la Légion d’Orient avaient héroïquement versé leur sang.

C’est cette épopée de la reconquête de la Cilicie puis de son abandon que Paul du VEOU, capitaine dans la Légion d’Orient, relate avec la véracité d’un témoin oculaire et un rare talent d’historien.  En plus du patriotisme et d’une haute idée de la France, son témoignage célèbre aussi la fraternité d’armes franco-arménienne qui n’est pas un vain mot dans sa bouche.  Ce témoignage dense, régulièrement mis à contribution pour des thèses de doctorat, retrace aussi la genèse du mouvement kémaliste, héritier direct du régime jeune-turc, qui bénéficia des trahisons dont furent victimes Français, Arméniens et Grecs, et éclaire magistralement l’imbroglio et la violence dans lesquels le Proche-Orient se trouve encore aujourd’hui.  A un moment crucial pour l’Europe, il constitue une mise en garde pour tous ceux qui refusent le « Rapt de l’Europe » et qui veulent continuer à y vivre dans la paix et la liberté.

Paul de REMUZAT du VEOU descend d’une lignée dont les origines remontent à 1138.  Décédé en 1963, il était décoré de la Croix de Guerre, médaillé de la Résistance (il mit sur pied et dirigea le réseau «Henri-Paul» au sein du mouvement de résistance «Combat» animé par Henri FRENAY), chevalier de l’Ordre de Danebrog, chevalier de l’Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, chevalier de la Couronne de Roumanie et médaillé de la campagne Syrie-Cilicie.

 

  • Editeur : Le Cercle d’Ecrits Caucasiens
  • Auteur : Paul Du Véou
  • Date de parution : décembre 2010
  • Format : 16,5 x 22,5 cm
  • Nombre de pages : 417