Les noces noires de Gulizar

Au printemps 1889, le chef d’une puissante tribu kurde, Moussa bek, lançait ses hommes à l’assaut du village de Khartz, dans la plaine de Mouch, au cœur de l’Arménie historique. Une adolescente, Gulizar, est enlevée, séquestrée dans un harem et convertie à l’islam.
Cet épisode banal dans une province orientale de l’Empire ottoman deviendra une « affaire » jusque dans les rapports diplomatiques occidentaux lorsque Gulizar, surmontant ses peurs et sa honte, viendra à Constantinople accuser Moussa bek et affirmer devant les tribunaux ottomans son identité arménienne. À terme, ce procès servira de détonateur pour les mouvements d’émancipation des minorités chrétiennes de l’Empire.
Si le témoignage transcrit par Arménouhie Kévonian de la bouche de Gulizar, sa mère, appartient plus à l’histoire qu’à la littérature, le texte est surtout marqué par la vivacité et la sensibilité du souvenir. Ces mémoires mêlées ont retenu avec une exactitude et une précision étonnantes les faits, les lieux, les dates, les noms, les situations, malgré les drames, l’exil et les tribulations, malgré des vies brisées par le regret torturant de l’enfance, de la famille et de la patrie perdues. Ou, peut‑être, à cause même de cela.

  • Editeur : Editions Parenthèses
  • Collection : Diasporales
  • Auteur : Arménouhie Kévonian
  • Traduit de l’arménien par Jacques Mouradian, préface de Chavarche Nartouni, présentations historiques de Anahide Ter Minassian et Kéram Kévonian.
  • Date de parution : septembre 2005 – Deuxième édition :  2009
  • Format : 16,5 x 23 cm
  • Nombre de pages : 192

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Au printemps 1889, le chef d’une puissante tribu kurde, Moussa bek, lançait ses hommes à l’assaut du village de Khartz, dans la plaine de Mouch, au cœur de l’Arménie historique. Une adolescente, Gulizar, est enlevée, séquestrée dans un harem et convertie à l’islam.
Cet épisode banal dans une province orientale de l’Empire ottoman deviendra une « affaire » jusque dans les rapports diplomatiques occidentaux lorsque Gulizar, surmontant ses peurs et sa honte, viendra à Constantinople accuser Moussa bek et affirmer devant les tribunaux ottomans son identité arménienne. À terme, ce procès servira de détonateur pour les mouvements d’émancipation des minorités chrétiennes de l’Empire.
Si le témoignage transcrit par Arménouhie Kévonian de la bouche de Gulizar, sa mère, appartient plus à l’histoire qu’à la littérature, le texte est surtout marqué par la vivacité et la sensibilité du souvenir. Ces mémoires mêlées ont retenu avec une exactitude et une précision étonnantes les faits, les lieux, les dates, les noms, les situations, malgré les drames, l’exil et les tribulations, malgré des vies brisées par le regret torturant de l’enfance, de la famille et de la patrie perdues. Ou, peut‑être, à cause même de cela.

  • Editeur : Editions Parenthèses
  • Collection : Diasporales
  • Auteur : Arménouhie Kévonian
  • Traduit de l’arménien par Jacques Mouradian, préface de Chavarche Nartouni, présentations historiques de Anahide Ter Minassian et Kéram Kévonian.
  • Date de parution : septembre 2005 – Deuxième édition :  2009
  • Format : 16,5 x 23 cm
  • Nombre de pages : 192