Siècle d’argent

L’an 1164. Amaury, roi de Jérusalem, et Nour ad-Dîn, sultan de Syrie, convoitent l’Egypte gouvernée par les Fatimides ; le premier pour ses richesses et ses ports maritimes, le second pour éliminer le califat chiite hérétique et pour rassembler le monde mu-sulman sunnite proche-oriental sous sa ban-nière et chasser les Croisés de Palestine.

Face à cette double menace d’invasion, le grand vizir arméno-russe Talâyi ibn-Rouzzik al-Armani demande des renforts à la féodalité arménienne du Sassoun, qui lui dépêche plusieurs escadrons de cavalerie. Pour atteindre l’Egypte, ils doivent néanmoins traverser les principautés franques et les terres du sultanat d’Alep.

Depuis Alamut en Perse, repaire de la secte ismaïlienne des Haschaschins, le Vieux de la Montagne, allié objectif des Farimides, dicte sa volonté à bon nombre de souverains et de princes, dont plusieurs sont déjà tombés sous les coups de poignard de ses fidaï.

En Cilicie, les princes Roubénides manoeuvrent sans cesse entre les Grecs, les Turcs et les Francs pour garder une autonomie durement acquise.  Leur potentiel militaire est tel que tant les Croisés que les Sarrasins voudraient se les rallier.  Mais le grand ichkhan Toros préfère appuyer le plus faible des camps, pour qu’aucun de ses ennemis n’écrase définitivement l’autre et ne devienne pour lui une menace réelle.  Stratégie désapprouvée par son frère Mléh qui voit dans les Croisés et les Byzantins les ennemis mortels de la Cilicie arménienne et préconise une alliance militaire avec les Arabo-turcs.

Déserteur d’un escadron sassouniote, Smbat décide de passer avec quatre com-pagnons d’armes en Cilicie.  Sa route va croiser celle de tueurs haschaschins chargés de supprimer le sultan Nour ad-Dîn.  Des rebondissements vont s’enchaîner, dont Smbat essayera de profiter pour réaliser son objectif premier : rassembler les escadrons de ses compatriotes mercenaires en une force capable de relever le royaume arménien.  Outre ses compagnons d’armes, la jeune Nvarte, dont il va s’éprendre, Bénédict, un moine franc sémillant, et Youssouf, jeune esclave affranchi, vont être pour lui des auxiliaires précieux.

S’inspirant de faits historiques, cette saga en quatre parties met notamment en scène l’émir Ousama Ibn Mounqiz, ami traditionnel des Arméniens qui, après avoir servi Talâyi Ibn Rouzzik, se range aux côtés de Nour ad-Dîn, le prince Mléh, frère du grand ichkhan Toros et ennemi juré des Byzantins, le sultan Nour ad-Dîn, le prince Bohémond d’Antioche, le prince Lévon, neveu de Toros et de Mléh, et bien d’autres protagonistes.

 

  • Editeur : Le Cercle d’Ecrits Caucasiens
  • Auteur : Mikayél Chatirian
  • Traduction : Hratch Bédrossian (langue original : arménien)
  • Date de parution : 4ème trimestre 2007
  • Format : 14,5 x 20,5 cm
  • Nombre de pages : 594

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L’an 1164. Amaury, roi de Jérusalem, et Nour ad-Dîn, sultan de Syrie, convoitent l’Egypte gouvernée par les Fatimides ; le premier pour ses richesses et ses ports maritimes, le second pour éliminer le califat chiite hérétique et pour rassembler le monde mu-sulman sunnite proche-oriental sous sa ban-nière et chasser les Croisés de Palestine.

Face à cette double menace d’invasion, le grand vizir arméno-russe Talâyi ibn-Rouzzik al-Armani demande des renforts à la féodalité arménienne du Sassoun, qui lui dépêche plusieurs escadrons de cavalerie. Pour atteindre l’Egypte, ils doivent néanmoins traverser les principautés franques et les terres du sultanat d’Alep.

Depuis Alamut en Perse, repaire de la secte ismaïlienne des Haschaschins, le Vieux de la Montagne, allié objectif des Farimides, dicte sa volonté à bon nombre de souverains et de princes, dont plusieurs sont déjà tombés sous les coups de poignard de ses fidaï.

En Cilicie, les princes Roubénides manoeuvrent sans cesse entre les Grecs, les Turcs et les Francs pour garder une autonomie durement acquise.  Leur potentiel militaire est tel que tant les Croisés que les Sarrasins voudraient se les rallier.  Mais le grand ichkhan Toros préfère appuyer le plus faible des camps, pour qu’aucun de ses ennemis n’écrase définitivement l’autre et ne devienne pour lui une menace réelle.  Stratégie désapprouvée par son frère Mléh qui voit dans les Croisés et les Byzantins les ennemis mortels de la Cilicie arménienne et préconise une alliance militaire avec les Arabo-turcs.

Déserteur d’un escadron sassouniote, Smbat décide de passer avec quatre com-pagnons d’armes en Cilicie.  Sa route va croiser celle de tueurs haschaschins chargés de supprimer le sultan Nour ad-Dîn.  Des rebondissements vont s’enchaîner, dont Smbat essayera de profiter pour réaliser son objectif premier : rassembler les escadrons de ses compatriotes mercenaires en une force capable de relever le royaume arménien.  Outre ses compagnons d’armes, la jeune Nvarte, dont il va s’éprendre, Bénédict, un moine franc sémillant, et Youssouf, jeune esclave affranchi, vont être pour lui des auxiliaires précieux.

S’inspirant de faits historiques, cette saga en quatre parties met notamment en scène l’émir Ousama Ibn Mounqiz, ami traditionnel des Arméniens qui, après avoir servi Talâyi Ibn Rouzzik, se range aux côtés de Nour ad-Dîn, le prince Mléh, frère du grand ichkhan Toros et ennemi juré des Byzantins, le sultan Nour ad-Dîn, le prince Bohémond d’Antioche, le prince Lévon, neveu de Toros et de Mléh, et bien d’autres protagonistes.

 

  • Editeur : Le Cercle d’Ecrits Caucasiens
  • Auteur : Mikayél Chatirian
  • Traduction : Hratch Bédrossian (langue original : arménien)
  • Date de parution : 4ème trimestre 2007
  • Format : 14,5 x 20,5 cm
  • Nombre de pages : 594