Sur les rives du Tigre

À l’ombre des antiques murailles de basalte de Diyarbakır-Tigranakert, la cité du roi arménien Tigrane Le Grand, un quartier aux rues étroites, les portes aux heurtoirs ciselés ouvrent sur des maisons aux toits-terrasses, où l’on dormait à la belle étoile tout l’été, derrière les toiles blanches tendues. Margossian, « Maître Margos » pour les Kurdes, est la voix de son pays natal. Il raconte la vie de ces quelques familles de rescapés arméniens, réfugiés après 1915 dans ce « quartier des infidèles ». Ces souvenirs aux parfums d’enfance restituent la ville quand elle abritait encore une population bigarrée avec ses métiers rappelant l’histoire de la région sur les routes de la Perse en bordure du Tigre, ce fleuve sacré de l’Anatolie. Les habitants se concentraient dans ce centre historique, aujourd’hui partiellement détruit, avec son immense bazar célèbre dans tout le Proche-Orient pour ses cuivres, ses cotonnades, la soie omniprésente et autres produits d’artisans virtuoses.
Les récits de Margossian, empreints d’une tendre ironie, mettent en scène les parcours d’une galerie de personnages hauts en couleur, dont les surnoms évocateurs témoignent d’une mémoire persistante. L’auteur est ici en quelque sorte le guide du lecteur qu’il promène dans les ruelles aux murs colorés à la rencontre de tous ces êtres attachants, pour les écouter et les observer dans ce qui fut leur quotidien dans une époque désormais révolue.

 

Editions : Editions Parenthèses

Auteur : Meguerditch Margossian

Traduit de l’arménien par Alice Der Vartanian et Houri Varjabédian

Date de parution : mars 2022

Format : 16,5 × 23 cm

Nombre de pages : 96

14,00 

À l’ombre des antiques murailles de basalte de Diyarbakır-Tigranakert, la cité du roi arménien Tigrane Le Grand, un quartier aux rues étroites, les portes aux heurtoirs ciselés ouvrent sur des maisons aux toits-terrasses, où l’on dormait à la belle étoile tout l’été, derrière les toiles blanches tendues. Margossian, « Maître Margos » pour les Kurdes, est la voix de son pays natal. Il raconte la vie de ces quelques familles de rescapés arméniens, réfugiés après 1915 dans ce « quartier des infidèles ». Ces souvenirs aux parfums d’enfance restituent la ville quand elle abritait encore une population bigarrée avec ses métiers rappelant l’histoire de la région sur les routes de la Perse en bordure du Tigre, ce fleuve sacré de l’Anatolie. Les habitants se concentraient dans ce centre historique, aujourd’hui partiellement détruit, avec son immense bazar célèbre dans tout le Proche-Orient pour ses cuivres, ses cotonnades, la soie omniprésente et autres produits d’artisans virtuoses.
Les récits de Margossian, empreints d’une tendre ironie, mettent en scène les parcours d’une galerie de personnages hauts en couleur, dont les surnoms évocateurs témoignent d’une mémoire persistante. L’auteur est ici en quelque sorte le guide du lecteur qu’il promène dans les ruelles aux murs colorés à la rencontre de tous ces êtres attachants, pour les écouter et les observer dans ce qui fut leur quotidien dans une époque désormais révolue.

 

Editions : Editions Parenthèses

Auteur : Meguerditch Margossian

Traduit de l’arménien par Alice Der Vartanian et Houri Varjabédian

Date de parution : mars 2022

Format : 16,5 × 23 cm

Nombre de pages : 96