Le bateau sur la montagne

L’intrigue. Citoyen du monde, polyglotte, artiste rebelle, Kostan Zarian (1885-1969) a fréquenté les plus grands écrivains et révolutionnaires de son temps : Céline, Lénine, Trotski, le belge Emile Verhaeren, l’angloirlandais Lawrence Durrell, l’espagnol Miguel de Unamuno, l’italien Filippo Tommaso Marinetti…

Né au Caucase, son existence aventureuse l’a mené à séjourner dans de nombreux pays, dont la France, l’Italie, l’Espagne, la Grèce, la Turquie, la Russie et les Etats-Unis, mais c’est en Arménie qu’il a choisi de vivre les neuf dernières années de sa vie. Kostan Zarian a hissé son ultime roman, Le Bateau sur la montagne, au rang de chef d’oeuvre de la littérature mondiale. Son universalité réside dans ce qu’il est construit comme un mythe, qui interroge le destin spirituel de la terre et des peuples.

Une année s’est écoulée depuis la révolution d’Octobre 1917. Les troupes russes ont abandonné le front. Le Caucase est livré à lui-même, ravagé par les épidémies et la guerre. C’est dans ce contexte de fin du monde que le peuple arménien accomplit un miracle géostratégique. Alors qu’il a perdu son indépendance depuis un millénaire, il parvient à fonder une république indépendante, deux ans après le génocide de 1915/1916, qui a décimé sa population sous administration ottomane.

Le héros du roman, Ara Hérian, capitaine au long cours, conscient de la formidable bataille qui se prépare, quitte la mer Noire et part rejoindre son tout nouveau pays, une mer de montagnes. Il propose ses services de marin et s’engage à faire parvenir une vedette pour patrouiller sur l’unique plan d’eau de l’Arménie, un vaste lac de haute altitude…

 

L’auteur. Fils d’un général de l’armée du tsar, Kostan Zarian est né dans le Caucase en 1885. Après des études à Bakou, puis à Paris (au collège Saint-Germain d’Asnières) et enfin à  Bruxelles (lettres et sciences sociales), il méne une vie errante, partagé entre l’Orient, l’Europe et les États-Unis.

Polyglotte mais écrivant principalement en russe et surtout en français, il décide de choisir l’arménien comme unique langue d’expression littéraire à l’âge de

26 ans. Comme il ne connaît pas la langue de ses ancêtres, il part l’apprendre durant plusieurs années à Venise, sur l’île de Saint-Lazarre, auprès des moines catholiques arméniens de la congrégation des Mekhistaristes, comme l’avait fait avant lui Lord Byron. La maîtrise qu’il acquiert de l’arménien est purement extraordinaire.

En 1960, il retourne en Arménie soviétique et y meurt en 1969. Kostan Zarian est l’héritier de la littérature arménienne du XIXe siècle, romantique, libérale et progressiste, qui privilégie les thèmes nationaux et sociaux.

Pierre Ter-Sarkisian, qui a fait une carrière de journaliste, a également beaucoup pratiqué la traduction, surtout dans le domaine américain.

 

Editeur : Editions Thaddée

Auteur : Kostan ZARIAN

Format : 15 x 20 cm

Nombre de pages : 309

 

 

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25,00 

L’intrigue. Citoyen du monde, polyglotte, artiste rebelle, Kostan Zarian (1885-1969) a fréquenté les plus grands écrivains et révolutionnaires de son temps : Céline, Lénine, Trotski, le belge Emile Verhaeren, l’angloirlandais Lawrence Durrell, l’espagnol Miguel de Unamuno, l’italien Filippo Tommaso Marinetti…

Né au Caucase, son existence aventureuse l’a mené à séjourner dans de nombreux pays, dont la France, l’Italie, l’Espagne, la Grèce, la Turquie, la Russie et les Etats-Unis, mais c’est en Arménie qu’il a choisi de vivre les neuf dernières années de sa vie. Kostan Zarian a hissé son ultime roman, Le Bateau sur la montagne, au rang de chef d’oeuvre de la littérature mondiale. Son universalité réside dans ce qu’il est construit comme un mythe, qui interroge le destin spirituel de la terre et des peuples.

Une année s’est écoulée depuis la révolution d’Octobre 1917. Les troupes russes ont abandonné le front. Le Caucase est livré à lui-même, ravagé par les épidémies et la guerre. C’est dans ce contexte de fin du monde que le peuple arménien accomplit un miracle géostratégique. Alors qu’il a perdu son indépendance depuis un millénaire, il parvient à fonder une république indépendante, deux ans après le génocide de 1915/1916, qui a décimé sa population sous administration ottomane.

Le héros du roman, Ara Hérian, capitaine au long cours, conscient de la formidable bataille qui se prépare, quitte la mer Noire et part rejoindre son tout nouveau pays, une mer de montagnes. Il propose ses services de marin et s’engage à faire parvenir une vedette pour patrouiller sur l’unique plan d’eau de l’Arménie, un vaste lac de haute altitude…

 

L’auteur. Fils d’un général de l’armée du tsar, Kostan Zarian est né dans le Caucase en 1885. Après des études à Bakou, puis à Paris (au collège Saint-Germain d’Asnières) et enfin à  Bruxelles (lettres et sciences sociales), il méne une vie errante, partagé entre l’Orient, l’Europe et les États-Unis.

Polyglotte mais écrivant principalement en russe et surtout en français, il décide de choisir l’arménien comme unique langue d’expression littéraire à l’âge de

26 ans. Comme il ne connaît pas la langue de ses ancêtres, il part l’apprendre durant plusieurs années à Venise, sur l’île de Saint-Lazarre, auprès des moines catholiques arméniens de la congrégation des Mekhistaristes, comme l’avait fait avant lui Lord Byron. La maîtrise qu’il acquiert de l’arménien est purement extraordinaire.

En 1960, il retourne en Arménie soviétique et y meurt en 1969. Kostan Zarian est l’héritier de la littérature arménienne du XIXe siècle, romantique, libérale et progressiste, qui privilégie les thèmes nationaux et sociaux.

Pierre Ter-Sarkisian, qui a fait une carrière de journaliste, a également beaucoup pratiqué la traduction, surtout dans le domaine américain.

 

Editeur : Editions Thaddée

Auteur : Kostan ZARIAN

Format : 15 x 20 cm

Nombre de pages : 309