Le mouvement national arménien (1914-1923)

Charles PASQUA, lors de son discours à Sèvres, en mars 2001, à l’occasion de l’inauguration d’un khatchkar à la «Mémoire des 1500000 Arméniens victimes du génocide perpétré par le gouvernement Jeune-turc en 1915» s’est posé la question : «Avoir érigé un monument à la mémoire des Arméniens sacrifiés, c’est bien, mais avons-nous vraiment payé nos dettes ?» Que voulait dire cet homme politique avisé pour qui chaque mot a un sens ?

La «Question arménienne», venue tardivement dans la question d’Orient, fait son apparition officielle qu’en 1878, des suites de la guerre russo-turque.
Demeurée jusque-là une affaire intérieure à l’Empire ottoman, elle entre, avec l’article 16 du traité préliminaire de San Stefano (3 mars 1878), dans l’arène des questions internationales. L’Europe, habituée depuis des siècles à ne voir dans les Arméniens qu’une communauté religieuse ou un peuple s’adonnant au commerce depuis Constantinople jusqu’en Europe ou aux Indes, découvre soudain le rattachement de ce peuple pour sa patrie séculaire. Les Arméniens, aussi, manifestaient des revendications similaires à celles des peuples chrétiens des Balkans qui tentaient, eux, depuis près d’un siècle, de secouer le joug conquérant.

Arthur BEYLERIAN est né à Istanbul. Il fréquente la Faculté de Littérature et d’Archéologie de l’Université de Beyazit et obtient les diplômes suivants : Histoire des arts d’Europe, Archéologie, Géographie générale, Histoire de l’art turc islamique. Il était un spécialiste de la Question arménienne, de l’Histoire ottomane, de l’Histoire turque des XIXe et XXe siècles et un des rares connaisseurs de la langue turque ancienne.

  • Editeur : Editions Sigest
  • Auteur : Arthur Beylerian
  • Date de parution : 2011
  • Format : 12 x 17 cm
  • Nombre de pages : 64

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Charles PASQUA, lors de son discours à Sèvres, en mars 2001, à l’occasion de l’inauguration d’un khatchkar à la «Mémoire des 1500000 Arméniens victimes du génocide perpétré par le gouvernement Jeune-turc en 1915» s’est posé la question : «Avoir érigé un monument à la mémoire des Arméniens sacrifiés, c’est bien, mais avons-nous vraiment payé nos dettes ?» Que voulait dire cet homme politique avisé pour qui chaque mot a un sens ?

La «Question arménienne», venue tardivement dans la question d’Orient, fait son apparition officielle qu’en 1878, des suites de la guerre russo-turque.
Demeurée jusque-là une affaire intérieure à l’Empire ottoman, elle entre, avec l’article 16 du traité préliminaire de San Stefano (3 mars 1878), dans l’arène des questions internationales. L’Europe, habituée depuis des siècles à ne voir dans les Arméniens qu’une communauté religieuse ou un peuple s’adonnant au commerce depuis Constantinople jusqu’en Europe ou aux Indes, découvre soudain le rattachement de ce peuple pour sa patrie séculaire. Les Arméniens, aussi, manifestaient des revendications similaires à celles des peuples chrétiens des Balkans qui tentaient, eux, depuis près d’un siècle, de secouer le joug conquérant.

Arthur BEYLERIAN est né à Istanbul. Il fréquente la Faculté de Littérature et d’Archéologie de l’Université de Beyazit et obtient les diplômes suivants : Histoire des arts d’Europe, Archéologie, Géographie générale, Histoire de l’art turc islamique. Il était un spécialiste de la Question arménienne, de l’Histoire ottomane, de l’Histoire turque des XIXe et XXe siècles et un des rares connaisseurs de la langue turque ancienne.

  • Editeur : Editions Sigest
  • Auteur : Arthur Beylerian
  • Date de parution : 2011
  • Format : 12 x 17 cm
  • Nombre de pages : 64