Le peuple invisible

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Préface d’Ahmet INSEL

Le « peuple invisible », étrange et troublante expression pour désigner les Arméniens de Turquie. Ces Arméniens qui se cachent encore un siècle après le génocide de 1915, sont révélés ici à travers seize entretiens. Fethiye Çetin, avocate célèbre, raconte : « C’est à un âge avancé que ma grand-mère m’a transmis son secret. J’avais alors environ vingt-quatre ans. J’ai appris qu’elle était arménienne et tout le poids qu’elle a porté ».

Le cas d’Ahmet Abakay, journaliste turc renommé, est tout aussi éclairant. Sa mère lui confie à la fin de sa vie qu’elle n’est pas une Turque alévie mais une Arménienne. Il ose rendre publique l’histoire de sa famille. Certains de ses membres, scandalisés, l’ont menacé.

Les vérités ne sont pas toutes bonnes à entendre. Certains Turcs qui découvrent leurs origines arméniennes, refusent de l’assumer. On mesure le choc de se retrouver brutalement de l’autre côté du miroir, parmi une population persécutée et méprisée. Mais les langues se délient et la société civile turque, courageusement, commence son travail de mémoire. Cependant, l’Etat turc reste farouchement négationniste.

Milène Sinem KARATAS, née à Ankara en 1984, est journaliste pour la télévision et la presse écrite. Elle travaille en Turquie et en France, où elle vit actuellement.

  • Editeur : Editions Thadée
  • Auteur : Milène Sinem KARATAS
  • Dimensions : 13 X 19 cm
  • Nombres de pages : 120

Disponible sur commande

12,00 

Préface d’Ahmet INSEL

Le « peuple invisible », étrange et troublante expression pour désigner les Arméniens de Turquie. Ces Arméniens qui se cachent encore un siècle après le génocide de 1915, sont révélés ici à travers seize entretiens. Fethiye Çetin, avocate célèbre, raconte : « C’est à un âge avancé que ma grand-mère m’a transmis son secret. J’avais alors environ vingt-quatre ans. J’ai appris qu’elle était arménienne et tout le poids qu’elle a porté ».

Le cas d’Ahmet Abakay, journaliste turc renommé, est tout aussi éclairant. Sa mère lui confie à la fin de sa vie qu’elle n’est pas une Turque alévie mais une Arménienne. Il ose rendre publique l’histoire de sa famille. Certains de ses membres, scandalisés, l’ont menacé.

Les vérités ne sont pas toutes bonnes à entendre. Certains Turcs qui découvrent leurs origines arméniennes, refusent de l’assumer. On mesure le choc de se retrouver brutalement de l’autre côté du miroir, parmi une population persécutée et méprisée. Mais les langues se délient et la société civile turque, courageusement, commence son travail de mémoire. Cependant, l’Etat turc reste farouchement négationniste.

Milène Sinem KARATAS, née à Ankara en 1984, est journaliste pour la télévision et la presse écrite. Elle travaille en Turquie et en France, où elle vit actuellement.

  • Editeur : Editions Thadée
  • Auteur : Milène Sinem KARATAS
  • Dimensions : 13 X 19 cm
  • Nombres de pages : 120